Le public de la 9ème édition du festival "Mawazine" de Rabat a été, mardi soir, au rendez-vous avec la vedette libanaise, Myriam Farès, qui l'a émerveillé en le gratifiant d'une belle prestation ponctuée par sa réinterprétation de chefs d'oeuvres de la chanson marocaine, arabe et internationale.
Dès sa montée sur scène, la star libanaise, habituée du Maroc et du public marocain, a été longuement ovationnée par un public inconditionnel auquel elle a offert ses plus grands succès, notamment "Waheshni Eih", "Moukano Wein", "Mouch Ananiya", "Betrouh", Bet'oul Eih", "Eih Yalli Byohsal", "Ana Wel Shoq" et "Nadini".
La foule, emportée par une ambiance de joie exubérante, a été conquise le temps d'une soirée par la magnifique performance d'une Myriam Farès qui, débordante d'énergie, a su combiner chants et danses pour offrir un concert à la hauteur des attentes.
Des chefs d'oeuvres marocains admirablement revisités
En guise d'expression de la profonde affection et de la grande estime qu'elle éprouve au public marocain, Myriam Farès n'hésita pas, au grand plaisir de l'assistance, à réinterpréter deux chefs d'oeuvres de la chanson marocaine.
Ainsi, elle a emboîté le pas à son compatriote Ramy Ayach, en interprétant admirablement "Nidae Al Hassan" qui a retenti pour la seconde soirée consécutive à la scène Hay Nahda, emportant de nouveau le public par ce chant mélodique et patriotique dans une ambiance des plus féériques.
Par la suite, elle allait épater la foule fourmillante en interprétant l'immortel disque "Alash Ya Ghzali" du regretté Maâti Belkacem. Ce disque a été somptueusement chanté par la star libanaise, qui a longuement travaillé lors des répétitions pour apprendre ses paroles et perfectionner sa diction marocaine.
Un sacré pari gagné haut la main par Myriam: le public ayant répété à l'unisson les paroles de cette perle de la chanson marocaine.
Cerise sur le gâteau, Myriam Farès a repris avec succès des classiques de la mémoire musicale arabe et internationale. Elle a fait vibrer le public aux rythmes de la musique latino grâce à l'incontournable tube "la Bamba": "Para bailar la bamba se necesita una poca de gracia".
Cette prestation n'a laissé personne indifférent. Preuve en est, la chanson a été fortement acclamée par le public. Même effet pour l'immortelle "Al Atlal" de la diva arabe Oum Keltoum, puisque la star libanaise a enchanté le public par sa prestation d'un morceau de cette chanson chère aux coeurs de tous les mélomanes de la chanson romantique classique.
Myriam Farès a ainsi régné le temps d'une soirée sur la scène Hay Nahda devant un public qui était vraiment gâté car il a eu la chance d'assister à ce concert de la star libanaise qui, comme l'a affirmé avant de quitter la scène, se souviendrait longtemps de sa prestation au festival Mawazine.
Née le 3 mai 1983 à Kfarhatta au Sud du Liban, Myriam Farès, bien avant d'être une idole libanaise et l'une des plus belles stars de la scène musicale arabe, a été formée à la danse classique, puisqu'elle rentra au Conservatoire à l'âge de cinq ans puis plus tard, étudia la musicologie.
Elle a été révélée à l'âge de 16 ans par le Lebanese Song Festival dont elle remporte le premier prix. Ayant participé à plusieurs festivals, Myriam Farès compte à son actif des albums, dont "Myriam", "Nadini Myriam" et "Bet'oul Eih".
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