D’un point de vue artistique, la huitième édition de Mawazine vient de clôturer ses portes en beauté, avec la prestation du légendaire Stevie Wonder. Malheureusement, pratiquement au même moment, le pire s’est produit à Hay Nahda, durant le concert d’Abdelaziz Stati. Le soir de clôture, onze personnes, dont 5 femmes, 4 hommes et deux enfants, ont trouvé la mort à la fin du concert. Selon les premières constatations, un grillage se serait effondré suite à un mouvement de foule qui quittait le bâtiment après le concert. Une trentaine de blessés ont été acheminés vers le centre hospitalier de Rabat. Dimanche matin, sept personnes étaient encore sous surveillance médicale. Et une enquête a été ouverte sur les causes du drame.
Samedi 23 mai, même si le spectacle de Stevie Wonder ne devait débuter qu’à 21h30, le devant de la scène de l’OLM Souissi était déjà bondé plus d’une heure auparavant. Certains spectateurs, conscients du temps à attendre avant le début des festivités, avaient apporté provisions et chaises pliantes pour plus de confort. Cinq minutes avant le début du concert, la foule formait un bloc compact d’une densité quasi impénétrable. L’impatience du public était à son comble quand, tout d’un coup, les lumières s’éteignent sur la scène, avant qu’un beat box vocal ne se fasse entendre. La fièvre commence à se faire sentir, et l’enthousiasme explose lorsque la star fait son entrée, au bras de sa fille Aïsha, qui fait également partie de ses choristes. Après un magistral solo d’ harmonica, l’artiste s’installe au grand piano à queue, avec deux claviers supplémentaires à sa droite. Plusieurs musiciens sont également présents, dont deux guitaristes, un percussionniste, un saxophoniste, sans oublier les classiques bassistes et batteurs. Et c’est parti pour près de deux heures de spectacle, durant lesquelles l’artiste a fait étalage de tout son talent. Que l’on soit fan ou pas, difficile de ne pas être entraîné par ces mélodies qui sont devenues familières avec le temps. Le public chantait en choeur surtout dans les refrains, que l’on retient plus facilement que le reste des paroles dans les chansons. Un grand moment d’émotion a été ressenti lorsque Stevie a repris son tube «Isn’t she lovely» , composé à l’origine pour la naissance de sa fille, qui lui tenait la main durant la chanson. Les surprises se succédèrent, notamment lorsque la star a ébahi le public avec de stupéfiantes vocalises orientales, et dont la foule se faisait l’écho.
Le meilleur a été gardé pour la fin, puisque la plupart des grands tubes n’ont été servis au public que vers la seconde moitié du spectacle. «I just called, «Free ou encore le mythique «Happy birthday, ont provoqué une ambiance proche de l’hystérie. Ce dernier titre ayant été demandé avec insistance par le public, il fallait être vigilant à tous les mouvements des fans en folie, car on pouvait facilement se prendre un coup de coude, de bras, de tête, de certains fans qui ne tenaient plus en place. Il n’y eut heureusement pas d’incident à déplorer, ce qui n’a malheureusement pas été le cas d’autres scènes.
La fête a également battu son plein durant la semaine. On se rappelle notamment du jour où le théâtre Mohammed V avait fait salle comble, pour le spectacle de Saïd Chraïbi et d’Al Di Meola. Ce dernier a charmé l’assistance avec sa virtuosité guitaristique. Nombreux sont ceux qui ont fait le déplacement ce jour-là, que ce soit de Rabat, de Casablanca et d’ailleurs. Mais ceux qui auraient voulu enchaîner par les soirées en plein air de l’OLM Souissi ou de Hay Nahda auront vite déchanté: suite au spectacle de Daoudia à la place Moulay El Hassan, le centre-ville était devenu quasiment impraticable, même à pied. C’est peut-être cette situation qui a incité les organisateurs à déplacer le concert d’Abdelaziz Stati à Hay Nahda, alors qu’au départ, il était prévu qu’il se tienne également sur la place Moulay El Hassan.
Le 20 mai, à l’OLM Souissi, l’immense Solomon Burke a réussi l’exploit de faire danser la foule, tout en restant assis sur son fauteuil. En parallèle, à Hay Nahda, c’est l’émirati Hussein El Jasmi, dont l’embonpoint est notoire, qui a surpris tout le monde en montant sur scène avec plusieurs kilos en moins, mais avec toujours autant de talent.
Le lendemain soir, un autre show d’exception a propulsé l’OLM Souissi dans la galaxie funk, rythm ‘n blues made in New Orleans, sous la houlette d’un groupe de maîtres du genre, The Neville Brothers. Des décennies de carrière dont la quintessence a été magistralement interprétée le jeudi 21 mai. Mais les chansons qui ont bouleversé le public étaient sans nul doute les ballades. Une atmosphère d’un autre monde, due à la sublime voix d’Aaron Neville.
Samedi 23 mai, même si le spectacle de Stevie Wonder ne devait débuter qu’à 21h30, le devant de la scène de l’OLM Souissi était déjà bondé plus d’une heure auparavant. Certains spectateurs, conscients du temps à attendre avant le début des festivités, avaient apporté provisions et chaises pliantes pour plus de confort. Cinq minutes avant le début du concert, la foule formait un bloc compact d’une densité quasi impénétrable. L’impatience du public était à son comble quand, tout d’un coup, les lumières s’éteignent sur la scène, avant qu’un beat box vocal ne se fasse entendre. La fièvre commence à se faire sentir, et l’enthousiasme explose lorsque la star fait son entrée, au bras de sa fille Aïsha, qui fait également partie de ses choristes. Après un magistral solo d’ harmonica, l’artiste s’installe au grand piano à queue, avec deux claviers supplémentaires à sa droite. Plusieurs musiciens sont également présents, dont deux guitaristes, un percussionniste, un saxophoniste, sans oublier les classiques bassistes et batteurs. Et c’est parti pour près de deux heures de spectacle, durant lesquelles l’artiste a fait étalage de tout son talent. Que l’on soit fan ou pas, difficile de ne pas être entraîné par ces mélodies qui sont devenues familières avec le temps. Le public chantait en choeur surtout dans les refrains, que l’on retient plus facilement que le reste des paroles dans les chansons. Un grand moment d’émotion a été ressenti lorsque Stevie a repris son tube «Isn’t she lovely» , composé à l’origine pour la naissance de sa fille, qui lui tenait la main durant la chanson. Les surprises se succédèrent, notamment lorsque la star a ébahi le public avec de stupéfiantes vocalises orientales, et dont la foule se faisait l’écho.
Le meilleur a été gardé pour la fin, puisque la plupart des grands tubes n’ont été servis au public que vers la seconde moitié du spectacle. «I just called, «Free ou encore le mythique «Happy birthday, ont provoqué une ambiance proche de l’hystérie. Ce dernier titre ayant été demandé avec insistance par le public, il fallait être vigilant à tous les mouvements des fans en folie, car on pouvait facilement se prendre un coup de coude, de bras, de tête, de certains fans qui ne tenaient plus en place. Il n’y eut heureusement pas d’incident à déplorer, ce qui n’a malheureusement pas été le cas d’autres scènes.
La fête a également battu son plein durant la semaine. On se rappelle notamment du jour où le théâtre Mohammed V avait fait salle comble, pour le spectacle de Saïd Chraïbi et d’Al Di Meola. Ce dernier a charmé l’assistance avec sa virtuosité guitaristique. Nombreux sont ceux qui ont fait le déplacement ce jour-là, que ce soit de Rabat, de Casablanca et d’ailleurs. Mais ceux qui auraient voulu enchaîner par les soirées en plein air de l’OLM Souissi ou de Hay Nahda auront vite déchanté: suite au spectacle de Daoudia à la place Moulay El Hassan, le centre-ville était devenu quasiment impraticable, même à pied. C’est peut-être cette situation qui a incité les organisateurs à déplacer le concert d’Abdelaziz Stati à Hay Nahda, alors qu’au départ, il était prévu qu’il se tienne également sur la place Moulay El Hassan.
Le 20 mai, à l’OLM Souissi, l’immense Solomon Burke a réussi l’exploit de faire danser la foule, tout en restant assis sur son fauteuil. En parallèle, à Hay Nahda, c’est l’émirati Hussein El Jasmi, dont l’embonpoint est notoire, qui a surpris tout le monde en montant sur scène avec plusieurs kilos en moins, mais avec toujours autant de talent.
Le lendemain soir, un autre show d’exception a propulsé l’OLM Souissi dans la galaxie funk, rythm ‘n blues made in New Orleans, sous la houlette d’un groupe de maîtres du genre, The Neville Brothers. Des décennies de carrière dont la quintessence a été magistralement interprétée le jeudi 21 mai. Mais les chansons qui ont bouleversé le public étaient sans nul doute les ballades. Une atmosphère d’un autre monde, due à la sublime voix d’Aaron Neville.
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