Wednesday, December 31, 2008

Concert de l'artiste marocain Raïss Tijani à Guyancourt en France

Lors de cette soirée, Raïs Tijani a interprété un savant mélange de hip hop, funk, soul et amazigh, une recette qui a fait son efficacité auprès de toutes les générations et diverses communautés en France.
Le talent artistique de Raïs Tijani s'est développé après ses nombreuses rencontres et collaborations avec des artistes de renom comme Gloria Gaynor, Macéo Parker et Fred Wesley, Khalid Ayour et Joe Louis Walker.

Biographie de Raiss Tijani:

Raiss Tijani ou Rais Tijani est un chanteur marocain. Sa musique, à son image, est un subtil mélange de rythmiques qui ne passent pas sans exalter les sens. Son premier single est un savant mélange de hip-hop, funk, soul et berbère.
Une nouvelle "recette" musicale qu’il a appelée la Hïp’Soul Music. Après de nombreuses rencontres avec des artistes de renommée tels que Gloria Gaynor, Macéo Parker & Fred Wesley, The JB’s…et d’autres, il s’est confirmé avec son propre style qui a séduit des communautés et des générations de divers âges et origines ethniques.

Tuesday, December 30, 2008

La Musique Sous Forme de Torture

A Guantanamo, la musique est utilisée comme forme de torture. C’est ce que rapporte le quotidien Le Monde dans son édition du 25 décembre 2008. AC/DC, Metallica, mais aussi Britney Spears, les Bee Gees ou encore Bruce Springsten sont diffusés entre les murs de la prison la plus connue du monde avec pour objectif de martyriser l’esprit des détenus de l’après -11 septembre.

Diffusée en continue à plein volume, la musique est vécu comme un supplice par les condamnés comme le témoigne l‘Ethiopien Binyam Mohamed qui prétend avoir du supporter " de la musique très fort, Slim Shady (Eminem) et Dr. Dre, pendant vingt jours. Je devais l'écouter sans arrêt, j'avais fini par tout connaître par coeur."

Le procédé ajoute Le Monde révolte les défenseurs des droits de l'homme comme l'organisation Reprieve, installée au Royaume-Uni qui défend trente-trois prisonniers retenus à Guantanamo. Elle s'est associée au plus important syndicat de musiciens du pays (Musicians'Union) pour lancer une campagne contre cette pratique rapporte le quotidien français.

"Zero DB" (www.zerodb.org) consiste en une pétition en ligne, des minutes de silence pendant les concerts, puis, en janvier 2009, une lettre ouverte à Barack Obama, qui doit être investi président des Etats-Unis le 20 et a promis de fermer Guantanamo. Cette pratique, affirme Chloe Davis, un membre de Reprieve cité par Le Monde, est "illégale selon la Convention de Genève", qui condamne tout "traitement cruel, inhumain ou dégradant".

D'autres n'ont pas pris ombrage de la pratique, au contraire. Interrogé par la télévision allemande, en septembre, James Hetfield, le chanteur de Metallica, a affirmé être "fier" que sa musique ait été choisie. "Cela représente quelque chose que (les détenus de Guantanamo) n'aiment pas (...). La liberté d'expression, peut-être."

Certains, enfin, sans scrupule, se sont demandé si le Pentagone devait des droits d'auteur aux musiciens. Un avocat spécialiste de la propriété intellectuelle, Howard Knopf, a posé la question sur son blog. D'autres semblent plus urgentes à résoudre, conclu Le Monde.

Monday, December 29, 2008

L’Boulevard installe son underground

Chaud devant. Longtemps SDF, les agitateurs de l’association EAC-L’Boulevard éditrice du festival « L’Boulevard » ont dorénavant un toit. La bande à Momo et Hicham a pris ses quartiers dans les cuisines désaffectés du sous-sol du Technopark.

Le temple casaoui des nouvelles technologies a bien voulu abriter le noyau hautement actif de la movida marocaine. Underground plus que jamais, la culture alternative nous promet de belles saisons atomiques. Tags imbibés de nicotines, portraits artistiques sulfureux, bizarreries d’art contemporain… les nouveaux locaux portent déjà les stigmates de la toute première manifestation bricolée sur mesure par Amine Bendriouich.

Le jeune créateur de mode a donné il y a quelques jours un avant-goût des événements artistiques qui meubleront les lieux. Avec le jeune styliste, il n’était pas question d’un défilé classique, mais plutôt d’un événement « hybride » où des silhouettes urbaines côtoient les photos de Lamia Naji et Deborah Benzaken.

Autre attraction des lieux, des vidéos de Yasmina Bennani et Lamba VJ à consommer de préférence dans un fauteuil sculpté dans les caisses de coca de Hassan Hajjaj, le tout servi par un plateau musical des moins conventionnels. Barry, Myriam Sif, Oum, Flow Man, Dj Mood et Michy Mano ont inauguré comme il se doit le siège de la Nayda. La révolution musicale qui semble s’être tassé ces derniers temps serait-elle sur le point de nous livrer le meilleur ?

Le label L’Boulevard est en tout cas en pleine gestation. Les premiers studios d’enregistrement de l’association pourraient voir le jour dans les nouveaux locaux. Des groupes comme Haoussa, que produit L’Boulevard, créatif mais à la trajectoire chaotique, risque de passer de l’ombre à la lumière.